à
toute
personne rejetant la communauté-société
capitaliste
Avertir cela signifie
qu’on indique aux lecteurs éventuels quelques lignes directrices afin qu’ils se
repèrent facilement dans ce recueil de textes et dans tous ceux qui le
précèdent, le suivent, ou sont à venir[1].
Avertir n’implique pas aider mais signaler les voies de cheminement afin que ce
qui est exposé soit perçu de façon la plus proche de la manifestation du processus de pensée
actualisé au cours de ce cheminement. Avertir donc afin d’être perçu au plus
prés de ce qu’on manifeste
effectivement. Ensuite le lecteur opère
à sa convenance. Pour cela justement il ne faut pas qu’au départ il y
ait ambiguïté. A ce propos nous souhaitons qu’il comprenne qu’en lisant les
textes qui suivent, il n’est pas en présence d’une simple individualité, mais
d’une individualité-Gemeinwesen; ce qui – dit de façon approximative – signifie
que l’auteur est inséparable de tout un mouvement, de tout un phylum.
Ce faisant, l’auteur ne
peut pas se référer à des individualités séparées, hiérarchisées. Il ne
privilégie personne et dédie donc le présent recueil à tous ceux en qui se
manifeste une pulsion pour rejeter ce monde; pulsion qui est une manifestation
de leur Gemeinwesen.
Parmi les textes qui
suivent, il y en a deux qui opèrent en tant que charnière dans toute
l’exposition au sujet du phénomène révolutionnaire qui devait se dérouler en
domination réelle du capital sur la société, puis à propos de la sortie de ce
monde. Il s’agit de Thèses provisoires 1973 qui contiennent un certain nombre d’anticipations qui n’ont
pas toutes été fondées, développées, etc., et de Violence et domestication (1980), texte que je rédigeai pour
répondre aux questions de Nathalie qui
était préoccupée par les thèses du mouvement Action directe.
Dans ce texte se trouvent
les considérations théoriques concernant la domination réelle du capital sur la
société et l’anthropomorphose de celui-ci, ce monde qu’il faut quitter, la mort
potentielle du capital et régénérer la nature, ainsi que la question de
l’intervention de l’espèce humaine sur les autres espèces de la biosphère.
L’analyse de la
domination du capital (ou soumission du travail au capital, comme l’exposait
Marx) date de bien avant la parution de ce texte. Rappelons-en les points
essentiels. Le capital s’immisce d’abord dans le procès de production immédiat,
celui dont le résultat est la plus-value
incluse dans une marchandise. Au départ, il ne fait que remplacer l’ancien
rapport social (féodal par exemple, en Occident). C’est le moment de la
production de la plus-value absolue. Ensuite le mouvement du capital, au
travers de la mise en place de machines, a dominé réellement le prolétariat. On
a alors production de plus-value relative. Sur la base de travaux de Marx, il
fut aisé de montrer que le capital s’empare également, de façon plus ou moins
contemporaine, du procès de circulation appréhendé comme moment de la
médiation, moment qui permet la métamorphose du quantum de plus-value en
quantum de capital. L’union des deux procès constitue le procès total de
production. Le capital s’empare donc du procès de circulation et tend à dominer formellement le procès
total de production. Pour arriver à dominer réellement, il faut qu’il s’empare
de l’État, remplace toutes les présuppositions de la vie sociale par les siens
propres, etc. Ceci s’est d’abord réalisé aux usa,
en Allemagne, puis s’est généralisé, après 1945, à l’Europe Occidentale, enfin cela tend à se
réaliser progressivement à toute la planète.
Une telle domination
était entrevue dés 1848 puisque Marx et Engels écrivirent dans le Manifeste du parti communiste: “Le capital est un produit collectif et peut
être mis en mouvement seulement à travers une activité commune...”
L’analyse de la domination
réelle du capital sur la société met en évidence qu’il est allé au delà de ses
limites, qu’il effectue son échappement et réalise sa pleine anthropomorphose.
Au vu de ce devenir du
capital qui implique une subordination totale du prolétariat à ce dernier, nous
en avons déduit la fin du procès révolution et la nécessité de quitter ce
monde. Lutter contre le capital revient à le revigorer. En outre, le constat de
la situation actuelle de la terre suscita l’idée qu’il faut régénérer la nature
en laquelle l’espèce humaine est incluse.
Au sujet de la fin du
procès révolution, il convient de lever une ambiguïté. Nous avons été amené à
dire que la révolution prévue par A. Bordiga n’avait pas eu lieu et, d’autre
part, nous avons affirmé que le phénomène révolutionnaire s’était bien produit.
Ainsi dans La révolution intègre nous
avons mis en évidence que celle-ci opère en définitive non en tant que
phénomène d’union des diverses forces tendant à miner la société capitaliste,
mais en tant que phénomène de dissolution. En effet, entre la fin des années
soixante et le milieu des années soixante et dix, toute les composantes du
phénomène révolutionnaire se sont affirmées (il y eut même défaite du centre
capitaliste le plus puissant; celle des USA
au Vietnam), mais elles ont opéré en ordre dispersé avec un effet
désagrégateur.
Avec cette précision,
nous pouvons mieux faire comprendre le comportement du groupement auquel nous avons appartenu (La
Gauche communiste d’Italie) et particulièrement celui d’un de ses principaux
membres, A. Bordiga, et que nous avons maintenu jusqu’au moment où le procès
révolution s’est avéré révolu.
Rappelons très
synthétiquement les divers moments. Après la défaite de 1914, la révolution
russe relance le procès . Mais pour que cette dernière triomphe à l’échelle
mondiale, il faut que les centres capitalistes les plus puissants soient
affectés par la crise. L’autre possibilité de radicalisation dérivant d’un
affaiblissement de ces centres résidait dans le développement de ce que A Bordiga
appela les révolutions impures dans la catégorie desquelles entraient les
révolutions anticoloniales. Les deux phénomènes opérèrent mais ne furent pas
assez puissants pour relancer la dynamique révolutionnaire en Occident. Aussi
la seconde guerre mondiale put réaliser son oeuvre domesticatrice. Cependant à
la fin de celle-ci les deux possibilités
de radicalisation sus-indiquées persistaient encore mais selon, A Bordiga,
elles ne pourraient atteindre à leur
effectivité que si se constituait un groupement radical opérant une vaste
réflexion sur tout ce qui était advenu, le rendant apte à une prévision
rigoureuse du devenir social, groupement
qui pourrait ultérieurement, lors de la montée de la vague révolutionnaire,
constituer le noyau autour duquel s’édifierait le parti.
Nous avons suffisamment
exposé nos positions en ce qui concerne le devenir du capital, celui de la
crise catastrophique qui devait sceller sa fin, et à propos des diverses
révolutions anticoloniales. Aussi aucune précision ne s’avère nécessaire. Il en
est de même en ce qui concerne la constitution d’un pôle de réflexion intense.
Toutefois il nous faut ajouter qu’au sein de la dynamique de sortie de ce
monde, que nous prônons depuis 1974, il faut que se développe un tel pôle apte
à résister au phénomène de dissolution en acte depuis la fin des années
soixante et dix. Celui-ci a des chances
de se réaliser parce que durant la phase antérieure, du milieu des
années cinquante jusqu’à l’enclenchement de ce phénomène, un groupement de
réflexion était déjà opérant. L’exigence qui s’impose au continuateur de ce
dernier c’est non seulement d’opérer
avec une grande radicalité, mais de s’ouvrir aux divers possibles d’une autre
dynamique. Exigence que nous avons déjà signalée dans un article à propos du
mouvement de Mai-Juin 1968: Perspectives
1969, ainsi que dans Discontinuité et immédiatisme 1977,
texte traitant de la question du comportement que les membres d’un tel
groupement doivent avoir vis-à-vis de diverses remises en question radicales
mais parcellaires.
Étant donnée la prégnance
de la théorie du prolétariat, nous avons vécu soit directement, soit
indirectement à travers nos prédécesseurs, toute la phase de 1914 à 1974 en
cherchant à comprendre comment divers phénomènes économiques et sociaux
pourraient favoriser une réformation révolutionnaire de la classe prolétarienne
et donc celle du parti.
On ne s’est pas préoccupe
de comprendre ces mêmes phénomènes dans la perspective, 1° d’une intégration du
prolétariat et donc de son évanescence révolutionnaire; 2° dans la perspective
de l’émergence d’un autre comportement de cette classe, pouvant préfigurer celui d‘une partie plus ou moins vaste de
l’humanité.
En ce qui concerne le
premier point, il y a eu certes beaucoup de constats au sujet de la perte du
caractère révolutionnaire du prolétariat, de son évanescence en tant que
classe, etc., mais cela n’a jamais été intégré dans une dynamique explicative
pouvant laisser entrevoir le devenir d’une autre dynamique pratique. Ces
constats n’ont souvent servi qu’à forcer les tenants conséquents de la théorie
du prolétariat à explorer les divers possibles d’une réaffirmation de cette
classe. On doit noter que très souvent ceux qui faisaient ces constats
continuaient à se réclamer de la théorie du prolétariat.
Arrivés au stade actuel,
vingt et un ans après avoir proclamé la nécessité de quitter ce monde, nous
devons réexaminer tous les événements historiques de 1914 à 1974 dans une autre
perspective (complémentaire de la précédente), non pour réécrire l’histoire et
nier purement et simplement ce que nous
et d’autres affirmâmes auparavant avec passion, mais pour mettre en évidence le
surgissement d’un autre comportement: l’abandon de la lutte frontale, la
recherche d’une union avec la nature.
Ceci nécessitera une
étude historique fouillée. Pour le moment indiquons seulement ceci. On a
d’abord le vaste mouvement de refus de la guerre, spécialement au cours de
l’année 1917, désigné sous le nom de pacifisme, qui tend à abandonner la lutte
frontale. Un tel abandon se perçoit également lors du mouvement d’occupation
des usines en Italie en 1920, en France en 1936, puis en 1968. Á noter qu’en
1936 se manifesta également une tendance à fuir ce monde et un aller à la
nature. Or ceci s’était déjà manifesté en Allemagne dés la fin du XIXe siècle et, en France, avec une moins grande extension, mais avec une
intense radicalité, Ces deux composantes (refus du heurt armé, aller à la
nature) se retrouvent dans divers mouvements qui souvent ne concernent pas la
classe ouvrière, ainsi les Hippies aux USA. La première composante est fortement affirmée lors du soulèvement de
Mai-Juin 1968, de la révolution des œillets au Portugal en 1974 et lors du
mouvement des étudiants italiens de 1977. Quant à la seconde elle opère au sein
du mouvement contestataire allemand, étatsunien et français à la suite de
Mai-Juin 1968.
Cette préoccupation au
sujet du surgissement d’un autre comportement va au delà du contenu de
l’article Violence et domestication
qui, comme je l’ai dit, fait une synthèse de questions traitées auparavant et
d’autres abordées ultérieurement, en particulier il anticipe Émergence de Homo Gemeinwesen. Il donne
une idée de la représentation que nous avons développée à partir du moment où
nous avons reconnu que le procès révolutionnaire était révolu. C’est un texte
qui fait le point sur la situation telle qu’elle émerge lors de la dissolution du phénomène
révolutionnaire. Maintenant il nous aller plus loin et expliquer ce que doit
être une dynamique de sortie de ce monde qui a obligatoirement ses présupposés
historiques. L’étude de ces derniers révélera la manifestation du nouveau
comportement évoqué plus haut.
Parallèlement on doit
faire une investigation sur ce qui a bloqué le développement théorique. En
effet K. Marx ne parvint pas à porter à bout la rédaction du Capital. De nombreuses hypothèses ont
été avancées pour expliquer cet inachèvement. À notre avis la cause réside dans
l’attachement de ce dernier à la théorie du prolétariat. En effet nous l’avons
maintes fois souligné, pour K. Marx, dans son oeuvre publiée de son vivant, la
limite du capital c’est le prolétariat. Or, dans les Grundrisse, il parvient à la conclusion que le capital peut
dépasser ses limites et donc intégrer la classe qui le génère et s’en rendre
indépendant. En conséquence, il cherche un facteur apte à renforcer-radicaliser
le prolétariat qui, en Angleterre – au centre névralgique du monde capitaliste – est opportuniste et
s’accommode du capital. Il le voit en Russie, dans les paysans russes qui peuvent en se soulevant contre le
tsarisme mettre à bas ce dernier et greffer sur l’Obchtchina les acquis
techniques de l’Occident. Ce dernier affaibli, la révolution peut s’y déployer.
La perspective était de sauter le stade du mode de production capitaliste en ce
qui concerne la Russie et d’abréger son développement en Occident. La grande
angoisse de Marx fut qu’il parvienne à pleinement se développer.
Mais l’effectuation de ce
saut en Russie dépend de diverses conditions et Marx n’est pas sûr qu’elles se
réaliseront. Il ne peut donc pas tout tabler là-dessus et, d’autre part, il ne
peut pas abandonner la théorie du prolétariat. Seul celui-ci apparaît comme l’agent révolutionnaire fondamental. En
conséquence il ne peut pas aller au bout de son oeuvre dont le point
d’aboutissement est que le capital peut surmonter toutes les contradictions. A
ce propos on conçoit la limite également
de la théorie affirmant que la société communiste se trouve présente
enfermée dans celle capitaliste, mieux,
que c’est cette dernière qui engendre la première. les événements depuis le
début de ce siècle ont montré que dans la dynamique d’accession du capital à la
domination complète sur la société, se produit un phénomène de socialisation
(phase du socialisme en un seul pays). Une fois celle-ci édifiée, la communauté
matérielle, il y eut destruction de la société communiste. Dans une certaine
mesure on peut dire qu’il y eut un homicide des morts, avec une libéralisation
intégrale (démantèlement de toute forme de socialisation, surtout sous sa forme
mystifiée, la nationalisation). Dés lors de moins en moins ce qui était
décrit comme étant la société communiste
se trouve à l’état d’ébauche dans la société-communauté
du capital. D’où l’évanescence d’un argument justifiant l’inéluctabilité de son
advenue.
Revenons à Marx et notons
qu’il raisonnait à un moment où divers possibles étaient présents. Il ne
parvint pas à aller au delà de ceux-ci. Pour cela il aurait fallu qu’il posât
plus nettement la nécessité du communisme en tant qu’exigence de l’espèce. Il
aurait pu alors dépasser la théorie du prolétariat et affronter la question de
savoir à quoi pouvait correspondre le développement du capital dans le devenir
de cette dernière.
Nous devons ajouter
qu’une autre cause riva Marx à la théorie du prolétariat. Il s’agit de la
nécessité de soutenir, d’aider la classe des hommes et des femmes exploités, plongés dans une extrême misère,
affligés d’une totale incertitude de
vie. En cela s’exprime sa dimension éthique, mais aussi son réformisme
révolutionnaire, puisqu’il pensait que la lutte pour améliorer les conditions
de vie immédiate des prolétaires (obtention de réformes) pouvait enrayer la
dégradation de la classe ouvrière et la rendre apte à un affrontement de plus
grande amplitude.
Marx reste donc lié à la
théorie du prolétariat. il ne peut pas aller au bout de son œuvre théorique et
surtout publier le résultat auquel il est parvenu. Il ne veut pas faire
obstacle à un mouvement qui s’édifie péniblement. Réciproquement le devenir de
l’ensemble social n’est pas assez radical, univoque pour lui permettre de faire
le saut théorique.
Si à cause de la théorie
du prolétariat, K. Marx ne porta pas à terme son étude du capital, beaucoup de
ses successeurs, partisans de cette théorie, durant la période qui suivit la
révolution russe, l’ébauchèrent seulement. Ainsi de G. Lukacs aux situationnistes, il y a
seulement élaboration d’une théorie de la marchandise, et on en reste là. Nous
pouvons généraliser et affirmer qu’à
l’heure actuelle qu’en général les partisans de la théorie du prolétariat ne dépassent pas le stade de la critique de
la marchandise. Cela leur permet d’esquiver la question fondamentale concernant
la possibilité du capital de dépasser toutes ses limites.
Une autre limitation de
Marx fut de vouloir faire œuvre scientifique. Il s’exprima donc en fonction
d’un mode d’être lié totalement au devenir du capital. En outre il le fit afin
d’être reconnu, non pas à cause d’un délire individualiste, d’une passion de la
gloire, etc., mais afin d‘avoir un impact sur la société. Si son œuvre était
reconnue, parce que scientifique, ses conclusions ne pourraient pas être mises en doute et donc la nécessité de la
révolution communiste pourrait bien apparaître dans son inéluctabilité. Afin
d’être reconnu, il alla jusqu’à proposer à Darwin de lui dédier Le Capital.
Vouloir être reconnu ne
peut conduire qu’à faire des compromis dont la nocivité peut n’apparaître
efficacement que tardivement. Ainsi c‘est à l’heure actuelle que la préoccupation
scientifique de K. Marx, reprise par la plupart des marxistes, se révèle comme
ayant eu pour conséquence de faire participer le mouvement d’opposition au
capital à la réalisation de la domination de celui-ci.
A. Bordiga n’eut jamais
la préoccupation d’être reconnu, d’où sa revendication de l’anonymat. Nous
croyons ne pas trahir sa pensée en envisageant les choses ainsi: si une oeuvre
correspond à une nécessité non seulement de l’espèce (étant en quelque sorte
une manifestation d’une pulsion de celle-ci), mais du phénomène vie (en particulier en ce qui concerne la
réconciliation avec tout le reste de la nature), elle aura obligatoirement un
impact, même si c’est bien après la mort de celui qui l’a produite. Cela implique
évidemment que celui qui œuvre soit habité par la certitude et par la
confiance dans le phylum qui s’est opposé à la domestication et duquel doit
émerger Homo Gemeinwesen.
Si on abandonne ce monde,
on n’a pas besoin d’être reconnu. on n’a pas non plus à se préoccuper des
plagiats et des pillages qui sont fréquemment perpétrés.
Enfin
la mise au point
d’une représentation en adéquation avec un devenir hors ce monde,
implique que
l’on précise les bases sur lesquelles elle s’édifie. En conséquence
nous serons
amenés à revenir sur l’œuvre de K. Marx conçue – selon A. Bordiga –
comme œuvre de l’espèce. Citons particulièrement la question de la
périodisation du
mode de production capitaliste. La terminologie nous semble inexacte.
En effet
on ne peut pas parler d’abord d’une domination formelle, puis d’une
domination
réelle, sinon il est impossible de comprendre le devenir du capital
qui, comme
l’indique K. Marx lui-même, se pose en tant que représentation, ni
l’autonomisation de la forme et la réalisation de la troisième nature
avec les
mondes virtuels.
Nous aborderons cela
prochainement. Nous avons voulu le signaler afin que le lecteur puisse mieux
saisir vers où tendaient toutes les études qui sont reproduites dans ce
recueil.
CAMATTE Jacques
Juillet 1995
[1]. Il s’agit d’une préface à un livre
comportant un certain nombre d’articles d’Invariance et traduits en italien.
Son titre est Communauté et devenir. Il était prévu qu’il serait suivi d’autres
ayant eux aussi ce même titre. Il devait paraître en 1995. Il contient (dans la
mesure où il paraîtra), les articles suivants: Thèses provisoires (1973), La
révolution intègre (1978), La
séparation nécessaire et l’immense refus (1979), Le temps des lamentations (1979), À propos de la question Sartre: de la validité de l’être (1980), L’écho du temps (1980), Violence et domestication (1980), A propos de Leroi-Gourhan (1982), Dialogue avec Bordiga (1988), Émergence et dissolution (1989), Postlude (1990), Épilogue au “Manifeste du Parti Communiste ”,1848 (1992).